P. Vellas : « A Vauvert, nous misons aussi sur la jeunesse »

omment avez-vous élaboré la saison taurine sur Vauvert ? Qu'il s'agisse des cocardiers ou des raseteurs, nous ouvrons une porte à la jeunesse. En effet, dès dimanche   (voir grille) et lors de tous nos rendez-vous aux As, nous allons tenter de faire se côtoyer des taureaux jeunes (exemple, ce dimanche, Indien) avec des taureaux confirmés. Le 2 juin, il y aura notamment Panadero et Valmont. Le 19 août, Roccio et Verdier. Ou encore le 21 août, Napoléon ou Mascara.

Pour les raseteurs, c'est pareil. Aux côtés des têtes de classement que sont Villard, Auzolle, Poujol, Benafitou, alterneront durant la saison : Chekhade, Rassir, Oufdil, etc. Tout cela dans le but d'apporter du renouveau à la course camarguaise.
 
Vous êtes également président de l'Union des villes taurines camarguaises. Il semble que l'harmonie et l'entente ne soient pas toujours parfaites entre les différents partenaires de votre association.


Depuis trois ans que les Saintes-Maries se sont retirées, nous sommes maintenant sept arènes (Le Grau-du-Roi, Lunel, Vauvert, Saint-Gilles, Nîmes, Beaucaire, Châteaurenard). Au départ, nous avions tenté de mettre en place un Trophée. Il ne nous a pas paru cohérent de le conserver. Aujourd'hui, on attend de voir ce qui va se passer à la Fédé... Mais nous aimerions trouver, avec le Trophée Taurin Midi Libre - La Provence, une mise en valeur des grandes arènes et de la course camarguaise en général.

 
Tout de même, entre certaines arènes des différends semblent apparaître.


C'est comme ailleurs... On ne regarde pas toujours l'intérêt général. A ce titre, il faut préciser ici que Bruno Pecout qui a choisi d'assurer l'intérim de la présidence de la Fédération avec Mailhan et Villard n'y représente pas les grandes arènes. Celle de Châteaurenard, c'est tout ! Pour le reste, c'est vrai qu'il y a parfois des petits tiraillements. Mais c'est difficile de gérer une association qui comprend des régies, des clubs taurins et des privés. Tout le monde n'a pas la même vue. Pas évident de trouver un consensus mais... on y arrive.

 
Justement, vous parliez de la FFCC...


Mon vœu, c'est que le plus rapidement possible la Fédération soit en ordre de marche et que ceux qui vont en prendre les rênes travaillent en pleine concertation avec l'ensemble des acteurs de la course camarguaise. En fait, il faut que la Fédération fonctionne véritablement.

 
Et sur le nom d'un nouveau président, avez-vous quelques vues ?
Non ! Il faudrait quelqu'un qui ne soit pas impliqué, ni organisateur, ni manadier, ni raseteur. Un aficionado qui connaisse bien les rouages de la course camarguaise et qui soit bien entouré. La chose est difficile à trouver. Je ne sais d'ailleurs pas si elle existe...

  DOMYNIQUE AZEMA  
DOMYNIQUE AZEMA

Photo CHRISTIAN ITIER
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